Portraits poétiques laotiens avec Les Filles électriques

La photographe Caroline Hayeur et l’artiste interdisciplinaire D. Kimm ont collaboré avec 21 femmes de la Coopérative d’habitation Santisouk et de l’Association des femmes laotiennes du Québec. En cinq rencontres, elles ont réalisé de magnifiques portraits poétiques dans lesquels les femmes posent devant des décors colorés issus de banques d’images. L’exposition, qui a eu un immense succès, a eu lieu à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal du 27 septembre au 2 décembre 2018.

 

Comment s’est déroulé le projet?

Les premières rencontres ont servi d’atelier préparatoire. D. Kimm et Caroline Hayeur ont présenté leur travail, ainsi que celui de la compagnie Les Filles électriques et du Festival Phénomena. Les participantes ont proposé des idées pour leur portrait, dont les artistes ont pu s’inspirer ensuite au moment de la location des costumes et des choix de décors.

La journée à l’atelier des Filles électriques, transformé en studio photo, a été le moment le plus important pour tout le monde. Caroline Hayeur a photographié chaque femme devant un fond blanc. Et chacune des participantes a pu sélectionner quatre photographies qui lui plaisaient. Entre les flashs, un lunch laotien était offert et une réflexion sur la manipulation de l’image numérique a permis de réfléchir aux leurres de l’industrie de la mode.

 

Les 21 portraits poétiques étaient exposés dans le hall de la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal du 27 septembre au 2 décembre 2018. L’exposition a connu un énorme succès et a bénéficié d’un bel article dans La Presse.

«Le rayonnement du projet et la synergie communautaire dans le processus créatif ont suscité une curiosité pour l’art et plus particulièrement pour les productions de la compagnie Les Filles électriques. Notre prochaine étape c’est de faire un événement clôture le 2 décembre pour rencontrer une dernière fois les participantes et remettre à chacune son portrait.»

— Les Filles électriques

 

 

Le projet a bénéficié de l’appui du Programme montréalais d’action culturelle dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel conclue entre la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec.