Médiation interculturelle autour de Danses de résistances

Danses de résistances est un projet de diffusion et de médiation mis en place à la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, commissarié par Dena Davida et Valérie Sabbah. Le programme chorégraphique rassemble les solos de trois artistes femmes, chorégraphes interprètes néo-canadiennes : Nasim Lootij d’origine iranienne, Hoor Malas, d’origine syrienne ainsi que Valérie Sabbah, d’héritage mixte juif, marocain et danois. Danses de résistances propose une quête corporelle de liberté d’expression, des compositions engagées qui puisent dans les danses traditionnelles de chacune des créatrices.

Afin de tisser des liens entre ces artistes et la communauté de Notre-Dame-de-Grâce, l’équipe de la Maison de la culture a invité des femmes des organismes Bienvenue à NDG et New Hope à participer à une recherche en mouvement au fil de plusieurs rencontres. Ces explorations ont été très bénéfiques aux participantes, leur permettant de se rassembler dans une grande générosité de cultures, de générations, de relations au corps, de relations entre elles.

Le projet a suscité ce témoignage de la coordonnatrice de Bienvenue à NDG : « Je trouve que c’est important de continuer à offrir des activités de médiation interculturelle comme celle-ci qui favorisent le respect et la compréhension de l’autre. Travailler avec d’autres organismes du quartier renforce les partenariats et nous permet de travailler collectivement vers un objectif commun pour la communauté. Et ce projet de danse a surtout permis aux femmes de sortir de chez elles, de se faire de nouvelles amies et de s’exprimer. »

Suite à ce projet de médiation par la danse, une journée de réflexion réunissant plusieurs intervenantes du milieu artistique, a permis d’aborder différentes perspectives sur la pratique féminine de la danse dans des zones de conflit et le rôle de l’art sous des régimes autoritaires et patriarcaux, là où le corps expressif est contesté. Ces activités de réflexion qui entourent les présentations scéniques ont permis d’approfondir le dialogue au regard des convictions des créatrices.

Ce projet bénéficie du soutien financier de la Ville de Montréal et du ministère de la Culture et des Communications dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal.