D’art et d’humanité: pour les femmes itinérantes et en difficulté |
Depuis plusieurs années, l’artiste Diane Trépanière anime des ateliers photographiques auprès de femmes en situation précaire dans les locaux de La rue des femmes. Ces ateliers ont évolué, au fil du temps, au-delà des techniques de photographie, incluant de plus en plus la parole, l’écriture et l’écoute. Un dialogue s’est installé où chacune peut, à travers divers médiums, exprimer ses émotions, ses peurs et ses espoirs.
Dans le cadre du projet «Des cordes sensibles», elles ont réalisé avec Diane Trépanière des productions multimédias en 2010, puis en 2011 la publication «Coiffer pour changer le monde», et le projet nous réserve encore des surprises en 2012… Ce projet bénéficie d’un soutien pluriannuel sur trois ans du Programme de partenariat culture et communauté.
Il est à souligner que l’organisme La rue des femmes, fondé en 2002 par Léonie Couture, privilégie depuis son ouverture l’expression artistique comme moyen d’intervention. Nous tenons d’ailleurs à féliciter Léonie Couture, fondatrice et directrice générale de La rue des Femmes, qui a eu l’honneur de recevoir le 4 octobre 2011 le Prix Thérèse-Daviau 2011 de la Ville de Montréal. Ce prix, qui porte le nom d’une grande féministe, une des premières femmes élues à l’Hôtel de Ville, vise à souligner la contribution exceptionnelle de madame Couture au développement social de Montréal et à l’amélioration de la qualité de vie des Montréalais.
Découvrez en détails le projet : Des Cordes sensibles
Une exposition multimédia, un livre… une voix pour toutes les femmes!