Des élèves connectés à l’art numérique avec Écosystèmes numériques

Les amateurs d’art numérique connaissent bien le festival ELEKTRA et la Biennale internationale d’art numérique (BIAN) qui réunissent autour des grands lieux de la création contemporaine montréalaise une palette éclectique d’œuvres et d’artistes contemporains. Mais l’équipe de ces deux grands événements fait aussi la promotion de l’art numérique au travers de projets de médiation culturelle audacieux dans le milieu éducatif. Pour la troisième année consécutive, elle offre à des élèves de 8 à 16 ans la possibilité de vivre le processus de création d’une œuvre numérique avec le projet Écosystèmes numériques . Cette année, les élèves de l’école secondaire Marguerite De-Lajemmerais ont collaboré avec les artistes Mickaël Lafontaine et Danny Perreault pour créer des écosystèmes chimiques, lumineux et sonores.

 

Découvrir l’univers du mapping vidéo

Écosystèmes numériques est un projet artistique et éducatif conçu et animé par l’artiste Mickaël Lafontaine, dans lequel des enfants participent à des ateliers de création en arts numériques et développent un savoir-faire technologique afin de se plonger dans la création d’une projection sculpturale. Aussi appelée « mapping vidéo » ou « fresque lumineuse », la projection sculpturale (ou architecturale) est une technologie multimédia permettant de projeter de la lumière ou des vidéos sur des volumes, de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels des monuments, ou de recréer des univers à 360°.

 

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Découvrez la performance réalisée l’an dernier à la Place des Arts de Montréal avec des jeunes de l’école Marguerite De Lajemmerais, et les artistes Herman Kolgen et Mickaël Lafontaine qui créent en direct des écosystèmes chimiques et numériques. 

 

Projeter des écosystèmes visuels et sonores

 

Cette année, les enfants se retrouvent trois heures chaque semaine pendant six semaines pour découvrir l’univers des projections architecturales. Lors du premier atelier, Mickaël Lafontaine et Danny Perreault ont fait découvrir aux enfants des œuvres d’art numérique liées à la projection sculpturale et architecturale.  Ils ont ensuite entamé une série d’ateliers de création au cours desquels les enfants ont appris à capter et à créer des images numériques et des séquences sonores. Ils ont aussi exploré les techniques de projection d’images en mouvement afin de créer des séquences vidéo qui seront montrées le samedi 21 mai à Perte de Signal dans le cadre d’ELEKTRA et de la BIAN.

Dans une atmosphère de recherche scientifique, les enfants font appel à la chimie et aux vibrations sonores pour sculpter des paysages miniatures aquatiques et minéraux. Des haut-parleurs spéciaux leur permettent de reproduire des tremblements de terre miniatures à partir d’ondes sonores. Avec différents outils, ils analysent l’activité sismique d’une planète imaginaire et en créent des simulations génératives 2D et 3D.

Le projet permet aux enfants d’appréhender le son comme une matière et une énergie dont on peut analyser les propriétés afin de contrôler de manière précise les formes et la structure chimique des paysages qu’elle traverse. Dans cette approche, la science et les sens se nourrissent mutuellement pour produire une alchimie visuelle et sonore étonnante.

 

Présentation du projet :
Samedi 21 mai à partir de 18 h 45
Perte de signal
5445 avenue De Gaspé, local #107

Montréal

 

À noter : Le projet a bénéficié du soutien financier du Programme montréalais d’action culturelle.

 

Pour aller plus loin :

>> Explorez les autres articles de notre dossier : « LES JEUNES À L’HEURE DU NUMÉRIQUE : créer avec le code, le son et le mapping vidéo

>> Découvrez l’art numérique avec la BIAN 2016 : des expositions, des activités de médiation culturelle et des tournées en bus dans les maisons de la culture de vos quartiers. 

>> Voyagez dans notre micro-site de la BIAN 2014 pour découvrir les expositions, les projets de médiation culturelle et les activités qui avaient été proposés par le réseau Accès culture en 2014.