Les Apéros Médiation_C |
UN NOUVEAU
RENDEZ-VOUS
EN 2014 !
Culture pour tous et la Division de l’action culturelle et des partenariats de la Ville de Montréal vous invitent à une série de trois rencontres d’échange et de discussions autour d’initiatives en médiation culturelle animées par Claude Deschênes.
Le lundi 10 février, 17h – Les auteurs dans la ville
avec Marilyn Perreault (Théâtre Ink) et Simon Boulerice
Le lundi 7 avril, 17h – Le documentaire engagé
Le lundi 9 juin, 17h – Ado_Lab
Ces 5@7 se tiendront
au Café du Théâtre Aux Écuries
7285, rue Chabot
La formule du 5@7 :
Échange d’une heure avec les invités suivi d’un micro-ouvert
pour des présentations express de vos projets.
Entrée libre
À mettre à vos agendas !
Contact
Culture pour tous : 514 873-2671 | mediationculturelle.culturepourtous.ca
Ville de Montréal : 514 872-4154 | montreal.mediationculturelle.org
Marilyn Perreault
Diplômée de l’Option-Théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en tant que comédienne, Marilyn Perreault partage sa vie professionnelle entre l’interprétation et l’écriture. Comme comédienne physique, elle a joué dans plusieurs productions de DynamO Théâtre dont Mur-Mur, Lili, Le Grand méchant loup et Faux Départs. En 2005, elle est mise en nomination pour le Masque interprétation féminine pour le rôle de H. Da ! dans Faux Départs. Au théâtre, on a également pu la voir dans Ainsi parlait de Frédérick Gravel et Étienne Lepage, Robin et Marion, L’effet du temps sur Matèvina, La robe de Gulnara, La cadette etLes Apatrides au Théâtre I.N.K., Britannicus Now au Théâtre du Double Signe… En tant qu’auteure, elle a signé les pièces Les Apatrides, Roche, papier, couteau… et Britannicus Now (la première publiée chez Dramaturges Éditeurs et les deux autres chez Lansman Éditeur). Sa dernière pièce Britannicus Nowa été lauréate du Prix Louise-LaHaye. Fortement ancrée dans son époque, l’auteure s’inspire de phénomènes de société pour amorcer l’écriture de ses pièces. Ainsi que ce soit un suicide sur une rame de métro (Les Apatrides), un voyage dépaysant dans le Grand Nord québécois (Roche, papier, couteau…), le drame de Reena Virk (Britannicus Now) ou de multiples trajets en autobus (Lignedebus), le monde dans lequel elle vit est une source d’inspiration à tous les jours.
Dans le même esprit, depuis les débuts du Théâtre I.N.K. et du Théâtre Aux Écuries, les codirectrices artistiques de la compagnie y réalisent de nombreuses activités de médiation en parallèle des spectacles présentés. Ces activités rejoignent autant les adultes que les adolescents. Voici un petit aperçu des dernières réalisations : projet de photos et de monologues avec miroir en compagnie de 12 adolescents du quartier Villeray-St-Michel-Parc-Extension pour Jusqu’au sang ou presque, projet d’interviews et de capsules vidéo avec 15 immigrants autour de l’écriture de Lignedebus, accueil en salle de répétition de la comédienne Margarita Herrera Dominguez dans le cadre d’un projet d’intégration des diversités culturelles au Théâtre Aux Écuries, table ronde organisée avec 6 «résistants» provenant de différents milieux pour L’effet du temps sur Matèvina, participation aux programmes Passeurs de rêve de Culture pour tous et Artistes à l’école, lecture publique de La robe de Gulnara au Théâtre Aux Écuries pour rejoindre les communautés culturelles et défavorisées du quartier des Écuries et la communauté azérie de Montréal et lecture d’extraits de Roche, papier, couteau… dans le cadre de l’ATSA.
Simon Boulerice
Simon Boulerice est un touche-à-tout épanoui. Il écrit pour le théâtre (Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella?, Éric n’est pas beau, PIG) et il a publié des romans (Les Jérémiades, Les Monstres en dessous) et des recueils de poésie (Nancy croit qu’on lui prépare une fête, La sueur des airs climatisés). Son recueil Saigner des dents a remporté le prix Alphonse-Piché de 2009, alors que son roman Javotte s’est mérité le 1er Prix des lecteurs émergeants de l’Abitibi-Témiscamingue 2013. Il est également comédien et metteur en scène. Il a cofondé Abat-Jour Théâtre en 2005, compagnie qui a reçu le prix du public lors du Gala des cochons d’or 2011 pour sa pièce Martine à la plage, publiée à la Mèche en roman illustré. Après son solo de danse-théâtre Simon a toujours aimé danser, présenté en tournée jusqu’au Tchad, en Afrique, il sillonne actuellement le Québec et la France avec un nouveau solo, cette fois jeune public, soit Les Mains dans la gravelle, produit par L’Arrière scène. Simon a participé à deux projets de médiation culturelle. En 2013, il a créé le spectacle Tout ce que vous n’avez pas vu à la télé, qui traite d’homoparentalité, en lien avec une classe de 2e secondaire de l’école Pierre-Laporte, en plus de donner des ateliers sur la création dans une école primaire défavorisée à deux pas de la Maison de la culture Marie-Uguay,dans le quartier Sud-Ouest (qu’il habite depuis sept ans) où il est artiste en résidence.
À 31 ans, Simon fait encore la split au moins une fois par jour.