Les formes de la médiation culturelle
Les projets de médiation culturelle prennent de multiples formes, et la Ville de Montréal soutient cette diversité de pratiques : de la visite guidée sur mesure à la co-création artistique, en passant par la rencontre-discussion avec les professionnels du milieu et l’atelier de découverte ou d’initiation. Centrée sur les moments de création, de diffusion ou de réception, la médiation culturelle peut être l’occasion d’expérimenter des pratiques ancrées et participatives, des formules hybrides, décloisonnées, et hors les murs.
Parmi les procédés d’intervention les plus utilisés dans les projets de médiation culturelle, on trouve :
– les activités d’animation pédagogique ;
– les ateliers d’initiation ;
– les ateliers de création ;
– les activités d’accompagnement ;
– les discussions ;
– les invitations à une sortie culturelle ;
– la promotion de l’offre culturelle ;
– la diffusion d’un événement ou d’une œuvre artistique.
Qui sont les intervenants ? Les projets de médiation culturelle impliquent souvent des artistes professionnels, sollicités à titre de médiateurs principaux, mais ils peuvent aussi impliquer un animateur/médiateur, d’autres professionnels du milieu culturel (metteurs en scène, commissaire d’exposition, etc.), un enseignant ou une personne ressource spécialisée (technicien, intervenant social ou psychosocial, organisateur communautaire).
La médiation culturelle est destinée à toutes les disciplines artistiques et à tous les champs sociaux, qu’ils soient culturel, scolaire, communautaire, de santé, carcéral ou autre. L’insertion des projets dans des contextes éloignés du champ culturel et artistique nécessite généralement des partenariats étroits avec des organismes bien implantés dans le milieu pour faire le lien avec les populations.
Depuis 2005, la Ville de Montréal soutient des projets destinés :
– aux jeunes et aux écoles pour encourager l’éducation artistique, lutter contre le décrochage scolaire et enrichir la vie culturelle dans les écoles montréalaises ;
– à animer les arrondissements, quartiers et espaces publics pour développer une offre culturelle de proximité et améliorer la qualité des milieux de vie ;
– à valoriser la diversité culturelle pour soutenir la pluralité des formes d’expression et enrichir les échanges interculturels ;
– à s’engager auprès des partenaires communautaires dans une démarche d’ « art communautaire », d’« art engagé », ou d’intervention contre l’exclusion sociale ;
– à créer des ponts avec le milieu de la santé en créant des rencontres artistiques dans les centres hospitaliers, les centres d’hébergement et les organismes en santé mentale ;
– à expérimenter les technologies mobiles et les plateformes numériques pour renouveler le rapport à la culture et à l’espace urbain ;
– et bien d’autres !
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