DE LA RECHERCHE À LA PRATIQUE

image étude et recherche

jf Lamoureux, Péristyle nomade, «Labyrinthe artistique: Cadrer le réel»

Pour saisir les effets et les impacts de la médiation culturelle, l’équipe Action culturelle et partenariats de la Ville de Montréal a entrepris en 2008 une vaste étude qualitative dont la dernière phase touche à sa fin et sera rendue publique au printemps 2014. En avant-première, nous vous présentons certaines perspectives préliminaires ainsi que le modèle de recherche privilégié, dans notre section Études et recherches.

La première phase, dévoilée en 2009, consistait en un « Répertoire raisonnée des activités de médiation culturelle » dont vous pouvez prendre connaissance également sur notre site.

La deuxième phase, qui s’étend de 2009 à 2013, permettra d’améliorer la compréhension des pratiques de médiation culturelle par une analyse portant spécifiquement sur des projets choisis pour leur caractère exemplaire ou novateur. Cette étude contribuera à mesurer l’impact des actions culturelles sur le développement urbain, à l’heure où la question du rapprochement entre les citoyens et de la participation active à notre culture prend une place importante dans le développement de la métropole.

La phase II de cette étude sur la médiation culturelle s’inscrit dans une démarche de réflexion et d’évaluation menée par l’équipe Action culturelle et partenariats de la Ville de Montréal, avec ses partenaires du ministère de la Culture et des Communications, et les chercheurs Louis Jacob et Anouk Bélanger du Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal.

Une étude partenariale, qualitative et participative

Cette recherche participative sur les effets de la médiation culturelle représente à la fois un exercice de réflexion et un processus d’apprentissage et d’échange. En effet, tous les acteurs de la médiation sont appelés à examiner le déroulement et les finalités du projet, à exprimer leurs besoins, leurs aspirations et leurs buts.

L’évaluation consiste essentiellement à décrire les activités et les moyens utilisés, clarifier les enjeux, souligner les points forts du projet, et émettre des recommandations susceptibles d’améliorer les pratiques. Elle contribue à une meilleure connaissance des activités sur le terrain, et plus largement à une meilleure compréhension des pratiques de médiation culturelle.

Ensemble, les participants, les artistes, les organismes et les intervenants de six projets de médiation culturelle soutenus par la Ville et le ministère de la Culture et des Communications évaluent non seulement les succès mais aussi les déceptions, les dilemmes, les désaccords, les effets négatifs, voire les échecs reliés aux projets de médiation. La recherche vise à comprendre comment ces obstacles sont pensés et négociés dans chacun des projets, à identifier les effets individuels et collectifs de la médiation, les retombées immédiates et les impacts à plus long terme, par exemple sur le développement personnel, les réseaux de collaboration, la solidarité ou la vie civique.

/etudes-et-recherches/etude-inedite/phase-1″ >Phase I : Répertoire raisonné des activités de médiation culturelle (2008-2009)

– Les conclusions ? Rendez-vous au printemps 2014.